Prochains ateliers le 14 juin 2020 à Montbel

Les conférences prévues en mars, avril, mai et juin ont du être annulées ... elles seront probablement reportées en 2021.

Deux ateliers prévus cet été auront en revanche lieu le dimanche 14 juin à Montbel, Maison du Lac :

l'art des bouquets japonais à 9 h 30

réflexions sur les énergies à 14 h 30

Atelier avec Isabelle DELPONT  (à 9 h 30) :

" Ikebana ou l’art des bouquets japonais"

participation de 10 € pour les matériaux

Sur réservation au 06 16 32 24 44 (Gisèle) ou upek11@laposte.net

Isabelle Delpont, chirurgien-dentiste de formation, a commencé à pratiquer l'ikebana il y a vingt cinq ans alors qu'elle était encore en activité. Elle y a puisé sérénité et détachement lui permettant de mieux évacuer le stress de cette profession exigeante.
Au cours de son étude de l'ikebana avec pour maîtres Béatrice Pasenau à ses débuts puis Marcel Vrignaud (grand maître ayant introduit l'ikebana Ohara en France au début des années 1960), et les maîtres japonais assurant des cours en Europe, elle a obtenu ses diplômes successifs jusqu'à la maîtrise à partir de laquelle elle a commencé à enseigner et ainsi transmettre sa passion de l'ikebana.
Elle a créé son atelier-école en 2008, La flou Amagado, à Varilhes, où elle délivre des cours bimensuels. Elle poursuit sa formation personnelle au cours de séminaires, en particulier ceux qu'organise l'association européenne des enseignants de l'école Ohara (EOTA), recevant de grands maîtres japonais et européens.

"Ikebana ou l’art des bouquets japonais"

Ikebana, art floral, est l'un des arts traditionnels du Japon, avec la cérémonie du thé, l'art des jardins et le théâtre No.
Très lié au bouddhisme à ses débuts et pratiqué par des moines, il s'est ouvert progressivement à toute la société et s'est modernisé avec l'apparition des fleurs occidentales au cours de la deuxième moitié du XIXème siècle.
L'ikebana, et en particulier l'école Ohara, puise sa source dans la relation particulière que les Japonais entretiennent avec la nature et les végétaux; tout le monde connaît l'engouement des Japonais pour les cerisiers en fleurs par exemple. Ce qui différencie fondamentalement l'art floral japonais de l'art floral occidental, est d'une part, l'utilisation particulière des végétaux: en effet, les feuillages, branchages, fruits, mousses, ont autant d'importance que les fleurs elles-mêmes, et l'utilisation de branches dépouillées par l'hiver ou de feuilles abîmées, permet de bien symboliser la saison, ce qui est très important en ikebana, et ainsi de représenter le cycle incessant de la vie, de disparition en renaissance. D'autre part, la nécessité d'avoir des espaces vides au sein du bouquet permet de mettre l'accent sur ce qui subsiste et de ne conserver que l'essentiel. Enfin, la nécessité de rechercher l'asymétrie dans le bouquet car, par son déséquilibre, elle entraîne le mouvement et représente donc la vie.
Ainsi, l'ikebana, littéralement "fleurs vivantes" est l'art de faire vivre les fleurs et aussi un art de vivre.

Atelier avec Claude CHAUVETON (à 14 h 30) :

"Réflexions sur les énergies"

gratuit pour les adhérents/participation libre pour les non adhérents

Sur réservation au 06 16 32 24 44 (Gisèle) ou upek11@laposte.net

Claude CHAUVETON est un passionné des sciences et des techniques au point de devenir ingénieur, en tentant de satisfaire cet appétit provoqué par la découverte de ce qu’est le rendement énergétique. Comme pour beaucoup cela à brisé son rêve de brillants systèmes de "mouvements perpétuels " et plutôt que de se résigner il s'est investit dans la conception d"équipements pour tendre vers la perfection qui dans ce domaine est le rendement égal à UN (100%).

"Réflexions sur les énergies"

Claude CHAUVETON commencera par un bref rappel … pour certains ou apport pédagogique pour d’autres, des notions de physique que sont une force, un travail et une puissance. Cela servira tout au long de l’atelier afin de pouvoir faire des comparaisons concrètes et précises.

Savez-vous que si un haltérophile ou un cycliste lors d'un sprint peut développer une puissance supérieure à 1 kw , l'un des champions cyclistes cité en référence comme très puissant était mesuré à 530 w et qu'un travailleur de force pour une activité musculaire soutenue à longueur à de temps ne peut fournir plus de 100 w... alors que, et là votre étonnement sera à son comble, ces valeurs vous paraîtront ridicules comparées à la puissance d'un flash électronique d'appareil photo !

Puis il nous transmettra des éléments de réflexion établis sur la communication de certaines connaissances.

L'inventaire des différentes formes d'énergie sera dressé de façon collective, en recherchant de quelle forme primaire elles sont issues et définissant les très rares qui nous sont directement utiles ou agréables.

Cela conduira immédiatement à se pencher sur les procédés de conversion ou transformations énergétiques avec obligatoirement cette notion essentielle de rendement, de dégradation de l'énergie… etc.

Enfin il sera aisé de reconnaître que, depuis la maîtrise du feu jusqu'à nos jours, toutes ces  énergies que nous maîtrisons sont des assistants généreux et précieux qui, par rapport aux services qu'ils nous rendent, ne représentent qu'une part assez faible de notre budget de subsistance… Alors prenons soin de ne jamais gaspiller cette richesse !